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Il était tard, il faisait nuit

J'étais assis sur mon lit

Et seule la lune me permettait de ne pas me sentir seul

Je n'entendais pas le vent danser dans les branches des arbres,

Ni même les meubles grincés

J'étais juste là, sur mon lit

Dans le plus grand des silences

 

Mon cœur battait vite

Et les yeux rivés sur la fenêtre, je me suis mis à penser

J'avais fait un cauchemar,

Et dedans ton cœur avait cessé de battre

Je n'avais personne pour me dire que c'était qu'un rêve

Je me suis demandé comment continuer sans toi

Comment marcher droit si tu laisses un côté solitaire à ma vie

 

J'aurais voulu te serrer fort contre moi

Te supplier de laisser ton cœur lâcher avant le mien

Je me suis demandé pourquoi tu avais autant de valeur à mes yeux

Pourquoi mon monde ne tournerait plus si tu disparaissais

Je me suis demandé comment il était possible de sortir cette idée de ma tête

Tous nos souvenirs ont défilé devant moi

 

Je me suis senti comme déconnecter du monde.... du temps qui passe

Je me suis senti capable d'affronter n'importe quel orage,

Pour que tu danses avec moi encore une fois

Je me suis senti plus fort que le plus solide des murs,

Pour toucher tes lèvres à nouveau, pour mêler ma main dans la tienne

 

Je suis sorti dehors et j'ai regardé les étoiles

Je me suis senti minuscule, écraser par la vie....

J'ai fermé les yeux et je me suis senti ravager par une vague de sentiments

Un tsunami de pennes incessantes

 

Les aiguilles des secondes blâment le passé, celle des minutes le présent,

Et celle des heures le futur

Je ne veux plus cligner des yeux, puisque je sais que quand je les ouvrirai à nouveau,     

Des années se seront écoulées, le temps bouscule et t'a mort me fait peur

Je ne veux pas que tu m'abandonnes, je ne veux pas marcher sans toi sur cette planète

Je ne veux pas qu'on m'appelle pour m'annoncer une nouvelle aussi tragique

Je ne veux pas de fin, ni pour toi, ni pour moi

Mais ce n'était qu'un cauchemar

 

Une ombre qu'on n'essaie de chasser et qui réveille parfois certaines peurs,

Que nous avions oublié et je suis rassuré,

Puisque malgré ton manque incessant, quand je me suis réveillé,

Je me suis rendu compte que la réalité était parfois plus belle que certains rêves